Le CRIC contre le COVID
Prologue :
Le CRIC s’est engagé dans la fourniture de matériel de protection contre le COVID-19 depuis la première semaine qui a suivi le début du confinement. Le premier élément est imprimé le 24 Mars et présenté le même jour à l’hôpital.
Après plusieurs modifications sur l’équipement la première livraison a eu lieu la semaine suivante.
L’aventure :
Le CRIC est très vite appuyé par ses partenaires industriels, Thalès autorise une personne à retourner sur son site fermé, plusieurs fois par jour pour lancer des impressions, Nicomatic nous dégage du temps de technicien pour plancher sur les prototypes à proposer et la manière d’augmenter la production des protections. Cela aboutira sur la fabrication d’un moule pour les clips de casquette décuplant la capacité de production de ces derniers. 3D Léman et les eaux d’Evian (alors bien occupé avec la fabrication de 100 000 flacons de gel hydroalcooliques pour la région) prennent le fichier STL pour lancer les impressions avec leurs moyens respectifs, des employés d’Actini font de même avec leurs imprimantes personnelles etc… Et le Fournil du Chablais fait office de ‘premier cobaye’ en distribuant la solution casquette (nous y reviendrons après) à une partie de son personnel.
Malgré cette capacité de production et le travail effectué par d’autres structures de la région comme le Fablac, les makers via le groupe makers contre le COVID 74 et le Rotaract notamment, la première demande est trop importante pour pouvoir être fournie entièrement en support de visière. La production s’oriente donc à moitié sur ces supports de visière, plus long à imprimer et à moitié sur une solution de clips casquettes plus rapide à imprimer et donc à déployer rapidement.
Le CRIC en profite pour remercier : l’association de la barque la Savoie, Groupama, l’Evian Resort, les portes du Soleil et le festival Rock The Piste, la Banque Populaire, la société JetPub… pour leurs dons de casquettes très utiles dans la distribution de cette solution. La solution a très vite été proposée aux autres établissements de soin, de service public, aux professions nécessaires à la continuité d’activité.
Au final ce seront plus d’un millier de visières de protection qui seront distribués sur l’ensemble de l’action.
Epilogue :
A la veille du déconfinement la demande de protection s’est faite plus importante d’un côté et d’un autre côté de plus en plus d’industries se sont mises à commercialiser leurs propres solutions de protection. De nouvelles normes ont été mises au point par le gouvernement pour s’y retrouver dans toute ces nouvelles offres écartant peu à peu la fabrication additive des solutions autorisées.
En adéquation avec le mouvement Makers contre le COVID et pour éviter le classement en concurrence déloyale, le CRIC a décidé d’arrêter la production de visières après avoir fourni les établissements de santé.